LAME - The Lame Shall Enter First – New LP
RAZORCAKE (USA) On Shall Enter First, Torino, Italy’s The Lame channels the dark and stormy atmosphere of the Lost Sounds’ Memphis Is Dead album and then brilliantly laces it with the rockabilly swagger of The Cramps. Co-ed vocalists bring to mind the blues-inspired madness of Boss Hog, especially on the song “Down in the Valley.” Tim Kerr’s always amazing cover art, as well as a beautifully printed dust sleeve, deserve mention and help round out an already enjoyable record. Grazie, The Lame! (JE)
SUNDAY EXPERIENCE (UK) Scalding rock-a-hula from Torino based garage freaks Lame whose latest full length platter ‘the lame shall enter first’ comes stamped on heavy duty gold wax and promises to be a groove packing whole heap of bad boogie with ‘oracle’ charging out the traps guided by the spirit of Meek acolytes Johnny Kidd and the Pirates and rippled in the prairie gunning cow punk of an as were sonic mind melt between mojo Nixon and the violent femmes as re-imagined by the Hentchmen
RUMORE (IT) Sca Non c’avrei scommesso un soldo bucato che fossero italiani. In effetti la batterista è colombiana ma gli altri due sono italianissimi, sabaudi per la precisione, già noti alle forze del disordine r’n’r. Alle chitarre Stefano Isaia dei Movie Star Junkies e l’ex Cave Dogs e Two Bo’s Maniacs Massimo Scocca, che esteticamente è sempre più il Bob Mould italiano innamorato di Flannery O’Connor. Il loro disco d’esordio ha un peso specifico enorme. Ferraglia e feedback cingono in un caldo abbraccio bagliori post-punk e country-garage scuro ma luminosissimo, come nell’esplosione di Cold Night. L’intreccio delle voci maschile e femminile in Down in the Valley riattualizza la fu intimità dei Sonic Youth ubriachi di blues-punk a bassa gradazione. Un mio amico ultras ripeteva sempre: “Basta lame, basta infami”. Io oggi, da vecchio rocker, mi sento di rispondergli: “Ancora Lame, ancora r’n’r infame”. (MG)
Casbah (FRANCE) L’Italie. Si le pays est connu pour ses pâtes, il l’est aussi pour ses soupes : il suffit de se balader un peu dans la botte pour se prendre des louches de Drupi, d’Eros Ramazzotti, d’Umberto Tozzi et autres Zucchero aussi dégoulinants qu’une assiette de mauvaises bolognaises. N’en déplaise aux ritals, force est de constater qu’au premier abord l’Italie ne se caractérise pas par une attitude rock’n’roll. Dieu soit loué, on a trouvé un peu de quoi se rassasier du côté de Florence, Milan, Rome et surtout Turin, la ville always on the move. A la simple évocation de la capitale piémontaise, notre cerveau sectaire et étriqué pense Fiat et Juventus. Un héritage quasi parfait auquel on ajoutera désormais LAME.
LAME porte mal son nom, que l’on pourrait traduire par « boiteux », puisque le groupe a pondu l’un des meilleurs albums de 2015 dans la catégorie blues lo-fi punk. Sorti ce printemps chez Alien Snatch Records, passé un peu inaperçu, leur premier LP « The lame shall enter first » est une grosse tuerie parfaitement équilibrée de 10 titres imparables qui sentent le bar miteux, le garage crasseux et les coupe-gorge de mafieux. Les chiens ne faisant pas des chats, on retouve chez Lame du beau monde : Massimo Scocca, (guitare-harmonica) qui a joué dans des groupes garage dans les années 90s comme Cave Dogs et Two Bo’s Maniacs, la batteuse colombienne Maria Mallol Moya (excellente en live), et Stefano Isaia (chant-guitare) issu des géniaux Movie Star Junkies. Evidemment, une fois l’identité déclinée, vous vous doutez bien que c’est loin d’être pourri. 10 titres donc. 10 titres qui bouclent et s’enchaînent, aussi limpides que de l’acqua della Madonna, un tracklisting parfait reflétant un univers écorché à vif, un brin nerveux où se mêlent déchéance et colère : la profondeur lancinante de Cold night, l’hymne obscur All is lost, l’intensité de la lonely ballad All the falling leaves, la rampante et sublime Down in the valley dont les riffs, les breaks, la voix de la batteuse, les notes d’harmonica en font le joyau de l’album, la bouffe-bitume Oracle, la reprise musclée des Talking Heads Road to nowhere ou la noirceur de l’envoûtante et inquiétante Axel : la décadence a un son. Il est boiteux et turinois. (LL)
DIG IT #64
Premier maxi pour le groupe italien Lame. Trio garage blues bruitiste comprenant Stefano des Movie Star Junkies à la gratte et au chant, la talentueuse Maria Mallol Moya à la batterie et au deuxième chant et l'expérimenté Massimo Scocca (ex-Two Bo's Maniacs) à la deuxième guitare, toute en freestyle vibratonique. Bel objet que The Lame Shall Enter First (un titre emprunté à la nouvelliste américaine Flannery O'Connor), puisque la pochette a été peinte par Tim Kerr (Jack O' Fire, Poison 13, Big Boys, Monkeywrench etc...) et le mastering assuré par Tim Warren, le boss de Crypt Rds. Musicalement on évolue entre blues torturé ("Haunt You Like An Owl"), ballades mélancoliques et noires ("Cold Night") et déflagrations noisy à la Hunches ("This Damn City")... Et y a même une reprise du "Road To Nowhere" des Talking Heads. Essai transformé, mes amis !